Éditeur : Scrinéo ( 2019 )
180 pages
Note :
La Citadelle de Thémédéor, un seigneur qui collectionne les monstres, est assiégée. Les Kazkares, tribu de redoubles chasseurs, sont prêts à mettre la ville à feu et à sang s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils réclament. Pour résoudre le conflit, une jeune chambrée de Crépusculaires issue de la prestigieuse Académie diplomatique d’Isuldain est envoyée sur place.
Ce livre est le second tome de la série L’Académie diplomatique d’Isuldain. Je ne le savais pas lorsque j’ai commencé cette lecture, mais cela ne m’a de toute façon pas dérangé pour entrer, comprendre et suivre l’histoire car celle-ci peut se lire comme un one-shot.
Les premières pages de Le Collectionneur de monstres sont un peu déroutantes, le temps de se plonger dans l’univers imaginé par Arthur Ténor, mais très vite on se familiarise avec les personnages principaux ( typiques des récits de fantasy : elfes, orques, magiciens…) , ses lieux et son bestiaire spécifique. Arthur Ténor glisse ainsi de nombreuses descriptions au fur et à mesure de la lecture, ce qui rend cet univers facile à s’approprier et aussi très riche, alors même que le roman n’est pas bien épais et peut donc se lire dès le plus jeune âge.
J’ai aimé justement que l’action soit resserrée autour d’un événement principal : le conflit entre deux peuples de ce monde et la manière dont les jeunes Crépusculaires vont gérer ce dernier. Le roman n’est pas aussi long que bon nombre de romans de littérature fantasy mais il en reprend les codes et surtout il offre au lecteur son lot de rebondissements. Pour une première découverte de ce genre littéraire, c’est vraiment parfait.
Enfin, ce qui m’a également plu, c’est les multiples traits d’humour du narrateur mais aussi entre les personnages, tout au long du récit. Le roman n’en est que plus fluide, accessible et les personnages que plus sympathiques.