Age : 12 -15 ans
Éditeur : Rue de Sèvres (2017)
220 pages
Note :
Kaidu vient d’arriver à Dandao, surnommée La Cité sans nom, tant de fois cette ville a été renommée par ses occupants. Il vient suivre une formation de guerrier Dao. Alors qu’il arpente les rues, Kaidu fait la connaissance de Rate, une native de la Cité. Les prémices de leur amitié partent sous de bien mauvais augures…à moins qu’un complot visant à renverser le pouvoir, ne les rapproche…
Roman graphique en 3 volumes, ce premier tome de La Cité sans nom, nous entraîne dans un univers historique dépaysant imprégné d’une ambiance asiatique. A travers l’histoire de Kaidu, jeune adolescent fraîchement débarqué pour suivre une formation de guerrier, nous découvrons la vie au sein de cette lumineuse Cité. Au gré de ses excursions dans les rues de la ville, Kaidu fera finalement connaissance avec Rate, une native de la Cité, qui déteste Kaidu pour tout ce qu’il représente.
La Cité sans nom, T1 : Menace sur l’Empire Dao raconte surtout la naissance de cette improbable amitié entre Kaidu et Rate. En effet, l’un et l’autre découvriront au fil de leurs rencontres qu’ils peuvent s’entendre même s’ils ne viennent pas du même monde… Un joli message de tolérance et d’ouverture qui invite le lecteur à voir au-delà des différences car si Rate n’apprécie pas Kaidu, elle acceptera tout de même de partager son univers et ses connaissances.
Ce roman graphique m’a énormément séduit pour ses personnages, sympathiques, drôles et attachants mais aussi pour l’histoire qu’il porte. En effet, le rythme est dynamique avec des péripéties qui s’enchaînent aussi vite que Kaidu et Rate filent sur les toits de la Cité. La conspiration qu’ils vont ensuite découvrir donne au récit un peu de profondeur et permet d’en savoir un peu plus sur l’organisation politique et l’histoire de la Cité sans nom. Faith Erin Hicks ne néglige pas non plus d’ajouter à son récit une pointe de tendresse et d’humour qui donne au roman graphique tout son charme.
En quelques mots :
La Cité sans nom est un roman graphique dépaysant qui nous entraîne dans une aventure pleine de rebondissements. La complicité qui se noue au fil du récit entre Kaidu et Rate est sympathique et prône un beau message de tolérance et d’ouverture. Le rythme est dynamique et l’intrigue autour de la conspiration découverte par nos deux héros apporte de la profondeur au récit. La tendresse et l’humour donne enfin à La Cité sans nom tout son charme. On découvrira avec plaisir les 2 tomes à venir.