Age : 12-15 ans
Éditeur: Casterman jeunesse (2011)
370 pages
Note :
James termine sa mission au sein des Vandales et rentre au campus. Il est bientôt chargé d’une dernière mission qui consiste à protéger un gouvernant Indonésien en visite à Londres. Mais un de ses amis lui révèle que ce-dernier s’est enrichi sur le dos des victimes du tsunami de Décembre 2004 dans la région. James va alors mettre sa fidélité à Chérub à rude épreuve…
Et voila, c’est le dernier roman d’espionnage de la série Chérub qui met en scène James dans des missions ultra-captivantes (mais que les fans se rassurent, Robert Muchamore va continuer avec l’agence !). Une pointe de regret cependant avec La Vague fantôme qui ne vaut pas les tomes précédents. On sent que Robert Muchamore a voulu mettre un point final à la carrière de James et du coup on perd un peu de vue la mission.
A vrai dire celle-ci ne commence vraiment que cent pages avant la fin (en dépit d’une large et utile introduction) et n’est en rien semblable aux autres. Le sujet est très intéressant et bien plus engagé que les missions précédentes auxquelles James était mêlé. Cette fois-ci La Vague Fantôme emprunte à un fait réel et d’actualité. Du coup, après une centaine de pages consacrées à la fin de sa mission chez les Vandales et son retour au Campus, Robert Muchamore nous explique surtout comment un des agents de Chérub s’est retrouvé au coeur du tsunami indonésien de 2004 et a découvert le plan machiavélique du gouvernement en place. Au final, l’histoire à proprement parler du séjour à Londres et le sabotage de James et deux de ses amis ne prend pas beaucoup de place dans La Vague fantôme.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, Robert Muchamore nous livre une fin brillante des missions de James où la psychologie de ce dernier est bien plus travaillée qu’auparavant. Les fans auraient sans doute aimé poursuivre la route avec James mais il faut s’y résoudre, il est trop âgé. Pour autant ce n’est pas la fin de l’aventure Chérub et de ses agents mêlés à des missions toujours plus passionnantes et haletantes, qui ne laissent aucun repos à leur lecture, alors gardons le sourire !