Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Casterman (2018)
280 pages
Note :
Du jour au lendemain, la vie de Yann, lycéen ordinaire bascule. Il se réveille dans une chambre inconnue, accusé de crimes qu’il n’a pas commis. Très vite Yann comprend qu’il est la victime d’un business très lucratif : l’échange d’identités. Pour son malheur, Yann ressemble à Sacha Pavlovitch, le fils d’un puissant trafiquant d’armes franco-russe. Alors que Yann est envoyé dans la terrible et isolée prison de l’Archipel, Sacha découvre lui une vie plus paisible…
Il ne m’aura pas fallu plus de quelques pages pour comprendre que le nouveau thriller de Bertrand Puard serait de ceux qu’on ne lâche pas avant d’en avoir lu la dernière page. L’histoire commence avec le journal intime de Yann Rodin. Le lycéen nous raconte les événements qui l’ont conduit à être enfermé à l’Archipel, une prison ultra-sécurisée conçue par les dirigeants du G8 pour y déporter les terroristes et opposants les plus dangereux. On apprend très vite que l’emprisonnement de Yann est dû à une machination. En effet, s’il se retrouve enfermé dans les murs de l’Archipel c’est parce que Yann a le tort d’être le sosie de Sacha Pavlovitch, un trafiquant d’armes. Victime d’un business lucratif et bien rodé d’échanges d’identités, Yann a peu de chances de prouver sa bonne foi…
Chapitres courts, histoire riche en rebondissements, rythme frénétique, ce premier tome de l’Archipel est un thriller haletant. Ce qui nous tient en haleine c’est évidemment la manière dont Yann mais aussi Sacha vont vivre cet échange d’identités. Alors que l’un cherche à prouver son innocence et à survivre au sein de la terrible prison, l’autre devra donner le change et maintenir l’illusion qu’il a toujours été celui qu’il prétend être…
J’ai aimé le dynamisme de cette histoire dans laquelle Bertrand Puard ne laisse jamais une place aux temps morts. Mais au-delà du rythme frénétique et d’un récit efficace, je me suis également attachée aux deux personnages. D’abord à Yann parce que l’usurpation d’identité dont il est la victime est terrible et qu’on a envie de l’aider. Mais aussi à Sacha car son évolution au cours de ces 280 pages est intéressante.
Un premier tome qui m’a donc totalement convaincue.
En quelques mots :
Vous avez envie d’une lecture qui vous tienne en haleine grâce à une histoire efficace et des rebondissements multiples ? Alors je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce premier tome de l’Archipel. En usant du thème de l’usurpation/échange d’identités, Bertrand Puard nous plonge dans un thriller dynamique du début à la fin. Chapitre après chapitre, nous découvrons comment Yann et Sacha vivent leur nouvelle situation tandis que peu à peu l’un et l’autre s’aperçoivent du piège dans lequel ils sont tombés.
Zéro temps mort et une histoire addictive garantie. 280 pages qu’on lit d’une traite !