Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Gallimard jeunesse : Scripto (2014)
160 pages
Note :
Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l’hôtel. La famille est attablée. On discute d’un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise… Maxime n’a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa sœur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n’en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère.Pour Max, il n’ y a plus de mots. Plus de larmes. Plus de présent. Plus d’avenir. Pourra-t-il survivre à ce drame ?
Le tsunami du 26 décembre 2004, au lendemain de Noël, en Thaïlande, a marqué les esprits autant que le tsunami japonais il y a peu. Dix ans ou presque après cette catastrophe naturelle, Orianne Charpentier imagine le quotidien brisé par cette vague d’un adolescent qui a vécu des heures puis des jours terribles.
Ainsi, la première fois que nous croisons Maxime, il est avec sa famille, sa soeur Jade et il ne veut pas partir en excursion dans un temple mais plutôt profiter de la mer turquoise. Alors, pour ne pas le laisser seul, Jade reste avec lui. Mais lorsque le tsunami arrive, c’est Jade que Maxime laisse seule et dés lors, lui qui a survécu, se sent responsable de la mort de Jade.
Au fur et à mesure des chapitres d’Après la vague, Orianne Charpentier nous dévoile avec justesse les émotions de Maxime et le sentiment de culpabilité puissant qui le ronge de l’intérieur au fil des jours. Le temps passe mais la douleur et le deuil paraissent chaque fois plus difficiles à surmonter.
L’émotion prend à la gorge dans Après la vague. Et ce roman, en plus de proposer une histoire prenante, offre une écriture soignée et belle, avec de nombreuses images saisissantes.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt Après la vague et je me suis laissée porter par le parcours de Maxime. Personnage très vite attachant et émouvant, nous suivons son cheminement, ses péripéties et son travail laborieux de deuil qui l’amènera à faire de nouvelles rencontres. 160 pages émouvantes qui nous retiennent accrochées au livre, jusqu’à la fin. Une très belle lecture, touchante, à conserver.