Age : 15 ans et +
Éditeur : Castelmore (2018)
320 pages
Note :
Tessa, 17 ans, revient après plusieurs années d’absence à Fayette, petite ville de Pennsylvanie où elle a grandi. Elle en est partie quand sa famille a éclaté, peu après qu’elle et sa meilleure amie Callie ont témoigné contre Wyatt Stokes, le tueur en série surnommé « le Monstre de l’Ohio River ». Mais revenir dans sa ville natale force Tessa à affronter les doutes qu’elle a tus pendant toutes ces années : que s’est-il réellement passé la nuit du dernier meurtre ? En cherchant à répondre à cette question, Tessa va exhumer bien des secrets…
Il y a quelques mois j’avais été passionnée par Little Monster, le premier roman traduit en français de Kara Thomas. Ce thriller psychologique était particulièrement efficace et j’avais été séduite par la plume addictive de l’auteure. A la nuit je mens est sans conteste dans la même veine et il m’a tout autant emballée.
L’histoire se passe dans une petite ville de Pennsylvanie : Fayette. C’est là que Tessa, 17 ans, a passé son enfance avant de quitter cette ville peu après avoir témoigné avec sa meilleure amie Callie, contre Wyatt Stokes, un homme inculpé pour le meurtre de plusieurs jeunes filles, dont la cousine de Callie : Lori. Tessa reste hantée par ses doutes depuis l’enfance et lorsqu’elle revient à Fayette, d’abord dans l’idée de revoir son père malade, elle décide de trouver aussi les réponses à ses nombreuses interrogations. Elle entraîne dans cette enquête de plus en plus dangereuse Callie et exhume peu à peu de nombreux secrets…
Kara Thomas signe donc avec A la nuit je mens un nouveau thriller dont les rouages sont très bien ficelés. Le lecteur se laisse très rapidement emporter par le mystère qui entoure les meurtres de l’Ohio River et, tout comme, Tessa, il se pose beaucoup de questions sur la culpabilité de Wyatt Stokes. La jeune fille a d’autant plus de doutes qu’elle a menti lors de son témoignage aux policiers en affirmant avoir vu le visage de Wyatt…or il n’en était rien. Avec elle, on refait l’enquête en explorant des pistes écartées ou inexplorées par la police de l’époque, et le mystère est total presque jusqu’à la fin et son dénouement stupéfiant. J’avais un peu senti venir le coup pour un des secrets mais le reste m’a complètement bluffée. Cela confirme ce que je pensais déjà avant : Kara Thomas a le sens du suspense.
Au delà de l’histoire, ce qui m’a aussi séduite dans A la nuit je mens, c’est l’ambiance oppressante, un peu comme dans Little Monster. On retrouve d’ailleurs les ingrédients que l’auteure avait déjà bien su utiliser dans ce dernier roman : une bande d’ados, des secrets, une petite ville où tout le monde se connaît, des mensonges et bien sûr des crimes atroces. Une ambiance un peu anxiogène comme on les aime dans les thrillers.
En quelques mots :
Après Little Monsters , A la nuit je mens est le nouveau thriller psychologique de Kara Thomas. Une histoire rondement menée et qui nous amène à refaire l’enquête sur le meurtre de plusieurs jeunes filles. Rapidement le suspense s’installe et on se laisse entraîner par l’enquête. Kara Thomas nous tient en haleine tout du long en parsèment avec habileté secrets et révélations. J’ai aussi aimé l’ambiance oppressante et anxiogène dans laquelle l’auteure nous plonge avec ces deux ados enquêtrices et cette petite ville où tout le monde se connait, entourée de secrets et de crimes atroces.