Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Didier jeunesse ( 2021 )
220 pages
Note : 
Eliott est en maison de repos, sa mère vient de mourir. Cependant, il est clair pour lui que cette mort est suspecte, et qu’il ne s’agit pas du suicide qu’on veut lui faire croire. Avec Lilas, une connaissance du lycée victime d’étranges hallucinations, il décide de mener sa propre enquête, aux frontières du réel. Au bout du chemin, une vérité inconcevable l’attend…
Habituellement j’aime beaucoup les romans de David Moitet mais ce ne fut malheureusement pas le cas avec Les mots fantômes, alors même que l’histoire avait de quoi me plaire avec son mélange des genres entre roman contemporain, récit fantastique et enquête policière.
Le récit débute sur la mort d’une mère de famille. Très vite la police conclut à un suicide mais pour Eliott, le fils, impossible d’y croire. Alors qu’il est envahi par une colère qu’il exprime avec violence, Eliott est envoyé dans un institut psychiatrique où il va croiser la route de Lila, une jeune fille que tout le monde croit folle car elle affirme voir des fantômes. Ensemble, ils vont essayer de comprendre qui est derrière la mort de la mère d’Eliott et comment celle-ci a pu être maquillée en suicide.
Si je devais résumer mon avis, j’aurais envie de dire que l’ensemble n’est pas du tout crédible, à commencer par le lieu où l’histoire prend place. En effet, la manière dont Eliott et Lila intègrent l’institut psychiatrique ne me semble pas très réaliste et encore moins le temps que chacun y passera ( deux-trois jours pour Lila / quelques jours de plus pour Eliott) ou le traitement préconisé ( en une conversation, par exemple, le médecin se laisse convaincre que Lila n’a plus ce qu’il attribue à des hallucinations…).
L’enquête en elle-même ne m’a pas convaincue. Elle est longue à démarrer et quand on obtient le nom du coupable et ses motivations ça ne m’a pas plus que ça emballée. J’ai aussi trouvé que les personnages manquaient de profondeur et restaient très schématiques. Je ne les ai pas trouvé très attachants.
Enfin, l’écriture ne m’a pas vraiment marqué non plus, très basique, très expéditive.