Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Flammarion (2012)
220 pages
Note :
La famille Crankshaw est au bord de la faillite. Pour Eric, il faut à tout prix réagir avant qu’il ne soit trop tard. Il décide donc de s’inscrire à la grande course de l’espace organisée par l’entreprise Zircon. A gagner : un chèque de dix millions de dollars. Mais pour le moment, tout ce qu’Eric possède c’est un billet de 5 dollars et une connexion à l’internet…
Joshua Mowll. Le nom de cet auteur vous dit peut-être quelque chose, c’est lui qui a écrit la trilogie des Aventuriers du cercle. Avec le Grand concours pour l’espace, Joshua Mowll s’attaque à une toute autre ambiance et propose un roman drôle qui m’a beaucoup fait penser aux livres de Roald Dahl, (je pense à Charlie et la chocolaterie) ou à ceux de Frank Cottrell Boyce (je pense à Un Crime parfait et à Un Ticket pour la lune). Le point commun entre ces trois auteurs : l’humour au centre de leur histoire, la création d’une intrigue aussi incroyable et fantastique que surréaliste et enfin des personnages audacieux, touchants qui partagent le désir de s’en sortir face à une situation de crise et ont pour ambition de réaliser leur plus grand rêve.
Des quadruplés (surnommés « le Quarté-gagnant ), Eric (dit « le Champion ») et la sœur Siobhan (dit « La Générale ») forment avec leur père, bricoleur fou, auteur d’inventions aussi géniales que non rentables, cette famille incroyable et formidable. Dés lors qu’Eric lance tout ce petit monde dans la grande course pour l’espace, la famille va vivre des situations cocasses que le lecteur partagera avec délice.
La lecture du Grand concours pour l’espace est un véritable enchantement où l’on suit avec plaisir les péripéties de la famille Crankshaw. Une seule question maintient le lecteur en haleine : la famille va t-elle gagner ? Mais la route vers la victoire est longue et les imprévus sont nombreux, pas forcément là où on les attendait.
Ce qui fait la saveur et l’originalité du Grand concours pour l’espace c’est aussi les nombreuses illustrations du roman, réalisées par Joshua Mowll. On a l’impression d’avoir un carnet de bord ou un journal intime entre les mains, inscrivant le texte dans le réel et lui donnant un ton encore plus vivant.
Une leçon à retenir de ce livre ? Il faut savoir aller au bout de ses rêves, même lorsqu’ils paraissent aussi improbables que d’acheter sur internet une véritable fusée avec seulement cinq dollars…