Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Rouergue : doAdo (2011)
250 pages
Note :
C’est la rentrée pour Maxime après des vacances mouvementées qui se sont tout de même soldées par une rencontre et l’amour en la personne de Natacha. Mais Maxime va vite comprendre qu’entre les cours, les parents, le Bac et la guitare, l’amour n’est pas aussi facile que ça en à l’air, surtout quand on a une copine un peu (ou plutôt beaucoup) jalouse et possessive…
C’est avec un réel bonheur que le lecteur retrouve Maxime, son humour au second degré, sa répartie, ses vannes, ses allusions littéraires, musicales et autres qui nous avaient tant enchantés dans Comment (bien) rater ses vacances. Le retour est réussi et la suite est aussi drôle que différente du premier livre.
Les catastrophes s’enchainent mais ne sont pas du même ordre. D’un côté il y a l’apprentissage chaotique de la guitare, de l’autre, l’apprentissage tout aussi chaotique de l’amour. Et ça donne lieu à des scènes cocasses, à mourir de rire même si parfois, on le plaint un peu ce Maxime qui s’emmêle les pinceaux et n’arrive pas à trouver les bons mots. Sans compter son nouveau petit boulot : des cours particuliers avec un enfant autiste passionné par les singes.
Les aventures et mésaventures s’enchaînent dans Comment (bien) gérer sa love story, pour Maxime, à notre plus grand bonheur. La lecture est si plaisante que l’on n’arrive pas à décrocher avant d’en avoir vu le bout. Maxime est un héros dans lequel tout ado se reconnaîtra, fille ou garçon, car on patauge tous un peu en amour, surtout au début.
C’est un vrai régal qui se conclue sur une fin en suspension à la gare, dans l’attente d’un Eurostar, qui présume d’une suite, du moins l’espère t-on. Anne Percin a un vrai talent pour raconter les exploits de son héros lycéen si attachant. Si Natacha n’en veut plus, nous on l’adopte immédiatement !