Age : 15 ans et +
Éditeur : Naïve (2011)
340 pages
Note :
Anna et Peter coulent des jours tranquilles en Ecosse avec Ben et leur fille Molly, protégés par le Réseau souterrain. Mais en cette année de l’an 2142, il semblerait que la pilule de Longévité + ne soit plus aussi efficace. Une terrible maladie tue les gens et crée la panique au sein de la population. Richard Pincent, dirigeant de Pincent Pharma ne voit qu’une solution : partir à la recherche de la formule originelle créée par Albert Fern…
Ultime volume de la trilogie créée par Gemma Malley, La Révélation fait suite avec brio à La Déclaration et à La Résistance. Très réussi ce tome nous plonge du début à la fin dans une histoire sombre où la maladie et la mort refont surface alors qu’elles avaient été oubliées de l’homme. La panique envahit la population et Gemma Malley la retranscrit avec justesse. Le roman La Révélation est construit en crescendo et petit à petit la tournure des événements devient une course contre le temps, contre cette mort qu’on croyait éradiquée.
La place d’Anna et de Peter dans l’histoire est bien moins importante que dans les deux tomes précédents. Le lecteur suit surtout Jude et Sheila tandis que de multiples personnages secondaires gravitent autour d’eux et notamment Richard Pincent. C’est un roman beaucoup plus général et qui ne se contente pas de parler de quelques personnes dans un environnement mais de tout un pays.
La crise est donc au cœur de La Révélation qui vient conclure la brillante trilogie d’anticipation de Gemma Malley. Comme dans toute trilogie ou roman de ce genre, on assiste à un renversement de la situation initiale au travers non pas d’une révolte orchestrée par le Réseau comme on pourrait si attendre, mais par quelque chose de totalement naturel, qui fait partie de la vie : le retour de la maladie et de la mort.
La Révélation est une très bonne conclusion, loin des conventions et des stéréotypes du genre, où les rebondissements sont de mise, jusqu’aux derniers chapitres.