Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Jungle ( 2020 )
54 pages
Note :
Durant l’Antiquité grecque, la jeune Spartiate Pyrha est promise contre sa volonté à Mégapinthe, le fils du roi Ménélas. Ne supportant pas cette situation, elle prend la fuite, mais elle est rattrapée par le dieu Hermès qui lui propose un marché. Si elle veut rembourser sa dette, elle doit l’aider à anéantir Achille. Pyrha accepte et prend la route de Skyros accompagnée de l’esclave Athilios.
Spartiate est une bande-dessinée décalée qui prend racine autour d’un des plus célèbre personnage mythique de l’Antiquité : Achille.
Si on accroche a l’idée de mettre en avant une héroïne ( plutôt qu’un héros ) douée, ingénieuse et combattive, mon avis sera plus mitigé pour l’univers et l’histoire à proprement parler. En effet, l’humour débridé et le trait souvent caricaturé des personnages amusent autant qu’ils décontenancent.
Spartiate ne se prend pas du tout au sérieux dans le scénario qu’il offre, même s’il se base en grande partie sur l’histoire telle qu’Homère la raconte dans l’Iliade. On est plus dans l’ordre de la parodie et du clin d’oeil à la mythologie grecque, que de la bande-dessinée aux vertus pédagogiques. La lecture est divertissante et non studieuse, je la rapprocherai donc d’une série comme Les Petits Mythos.
D’un point de vue visuel, Spartiate est une BD inscrite dans les codes actuels qui plaisent aux ados. Il y a un bon rapport texte / image, le trait est dynamique, les couleurs attirantes et le style épuré du graphisme permet une lecture facile.