Age : 9-12 ans
Éditeur: Hachette jeunesse : Livre de Poche (2013)
220 pages
Note :
Lollia est révoltée ! Ses parents ont décidé de la marier à un jeune noble romain qu’elle ne connaît pas et cette perspective ne l’enchante pas du tout. C’est pourquoi, elle décide de se lancer dans sa propre enquête afin de dissuader ses parents. Mais c’est bien plus qu’une histoire de mariage qu’elle va creuser…
Un plongeon dans la ville de Pompéi, quelques semaines seulement avant l’éruption du Vésuve en août 79… et une histoire de mariage qui commence mal, voila le programme qu’Annie Jay nous propose dans La Fiancée de Pompéi. Et derrière ce titre, une belle aventure et une petite enquête qui fascinera les adolescents passionnés par l’Histoire romaine, par les mystères et également amateurs d’héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux !
La Fiancée de Pompéi est donc un roman poche intense dans lequel le lecteur s’engouffre du début à la fin. Captivé par cette histoire de mariage qui de fils en aiguilles se transforme en un complot bien plus important, le lecteur se laisse happer par la progression du récit chapitre après chapitre.
Comme toujours avec Annie Jay et beaucoup de romans historiques, on joint l’utile à l’agréable avec une exploitation riche et étudiée de l’univers dans lequel se déroule l’histoire. Ainsi, Annie Jay truffe son récit de vocabulaire latin et dépeint le quotidien dans la ville de Pompéi entre les esclaves, les patriciens, les affranchis, les gladiateurs… une immersion directe qui nous fait oublier le quotidien pour revenir très très longtemps en arrière.
La Fiancée de Pompéi est une histoire qui se lit aisément, agréable et bien cadencée, avec beaucoup d’actions, de rebondissements et de surprises. Lollia, notre héroïne et sa servante Mustella, sont toutes les deux très attachantes. Ainsi, on aimera le côté espiègle de la jeune noble tandis que son esclave nous séduira par sa bonté et sa ruse. Quant aux autres personnages secondaires… Kaeso et Manius, les deux frères, attireront vite notre sympathie et notre affection à l’inverse des terribles Appius et Sertor…
Une lecture agréable et intéressante, très bien écrite, comme toujours chez Annie Jay.