Age : 12-15 ans
Éditeur: Plusieurs éditeurs possibles (1883)
Note :
A l’auberge de l’Amiral-Benbow, Jim Hawkins voit arriver un curieux loup de mer. Se nommant Billy Bones il effraye les hommes du village par ses vieilles histoires de pirates. Un jour, un pirate aveugle et sa clique, viennent tuer Billy, détenteur d’une carte au trésor qui les intéresse. Seulement c’est Jim qui récupère la carte dans le coffre de Billy et qui l’apporte au docteur Livesey et au capitaine Trelawney. Une expédition à bord de l’Hispaniola est bientôt organisée pour retrouver le trésor du capitaine Flint sur l’île au trésor. A bord de l’Hispaniola, Jim fait bientôt la connaissance de Long John Silver qui n’a pour autre projet que de créer une mutinerie et s’emparer du butin…
L’Île au trésor est le roman d’aventure et le roman de piraterie par excellence. Écrit par Robert Louis Stevenson, écrivain écossais, en 1883, le récit des aventures de Jim à bord de l’Hispaniola et sur l’île au trésor connait depuis un grand succès.
Le récit de Jim Hawkins se passe au XVIIIème siècle et Stevenson se glisse dans la peau du garçon pour raconter, pour une grande part, cette expédition. Le récit est supposé écrit par Jim après son retour, sous les conseils du docteur Livesey, du capitaine Trelawney et d’autres personnes ayant entendu ses aventures. Il ne laissera la parole qu’au docteur Livesey une fois, sur plusieurs chapitres, pour raconter l’insurrection au sein de l’Hispaniola entre la bande de Long John Silver et les fidèles au capitaine Smolett.
L’Île au trésor est une histoire de piraterie et de chasse au trésor assez commune mais pourtant brillante puisque c’est elle qui est le plus souvent donnée comme exemple dans le genre. Le roman nous emmène dans une succession de péripéties qui laissent très peu de temps au lecteur pour s’ennuyer. Pour ma part j’ai parfois eu du mal à accrocher mais ce n’est pas par manque d’actions, je peux l’assurer.
Le personnage de Jim Hawkins est attachant et j’ai aimé la manière dont il fait le récit de ses mésaventures et de ce qui se passe à bord de l’Hispaniola. Son ton est naïf et franc, quant à son caractère il est courageux et un peu téméraire, prêt à tout pour ramener l’Hispaniola à bon port. Mais il ne faudrait pas non plus oublier de parler de Long John Silver, personnage charismatique s’il en est, qui marque autant, sinon plus l’esprit des lecteurs de L’Île au trésor. Stevenson dresse le portrait d’un homme terrifiant, au caractère très lunatique, incarnant avec sa jambe de bois et son perroquet, le pirate même.
Je souligne ensuite la grande qualité d’écriture de Robert Louis Stevenson avec L’Île au trésor car par la richesse de ses descriptions et sa facilité à se glisser dans la peau de Jim Hawkins pour faire ressortir toute la psychologie du personnage, le roman est crédible et surtout nous replonge très bien dans cette époque de l’Angleterre au XVIIIème siècle.
L’Île au trésor a été adapté de nombreuses fois en films et en a inspiré bien d’autres, preuve de son immense succès.