Age : 12-15 ans
Éditeur: Casterman jeunesse (2010)
280 pages
Note :
Fin de l’été 1940, Charles Henderson et son groupe d’adolescents tentent de fuir la France vaincue par les Allemands. Malgré les officiers nazis lancés à leur trousse ils se retrouvent chargés d’une mission d’importance capitale : ils vont devoir se mêler aux officiers allemands des ports du Nord Ouest de la France pour réduire à néant les projets d’invasions de la Grande-Bretagne par Hitler.
Avec Le Jour de l’Aigle, Robert Muchamore confirme sa capacité à écrire une nouvelle série totalement différente de Chérub. Henderson Boys, qui raconte la genèse de l’organisation secrète, évolue dans un contexte très réaliste puisqu’il s’agit de la seconde guerre mondiale.
L’action se passe dans ce deuxième tome autour des ports du Nord Ouest de la France et notamment à Calais. Robert Muchamore entoure son histoire de nombreux détails et l’ensemble est captivant. Bien que l’univers d’Henderson Boys soit toujours aussi décalé que celui de Chérub, on accroche bien à l’histoire, surtout au bout de cent pages, lorsque l’action s’intensifie.
Globalement je ferais cependant remarquer que l’action est peu intense, il se passe divers événements, mais Robert Muchamore prend le temps de faire évoluer ses personnages dans le quotidien de la guerre 39-45 avant de les faire vraiment passer à l’acte. C’est une perspective intéressante mais qui pourra peut-être ennuyer le lecteur habitué au dynamisme de Chérub. Le début du roman est timide, gagne en intérêt au fur et à mesure des chapitres et nous laisse finalement sur notre fin.
Le Jour de l’aigle est un roman qui se lit bien, sans se dévorer, mettant en scène les personnages auxquels on s’était attaché dés le début de la série. J’aime surtout le mélange de l’Histoire et de l’espionnage au service de la Résistance. A découvrir si ce n’est pas déjà fait !