Éditeur : Glénat ( 2019 )
160 pages
Note :
Au cœur de l’océan, dissimulé par le brouillard du temps, vogue le Mary Alice, un vaisseau fantôme dont l’équipage cherche inlassablement et depuis des années le moyen de rentrer chez eux. Mais le mystérieux navire reste perpétuellement chassé par une terrible menace… De nos jours, alors qu’une tempête frappe un yacht de plaisance, une jeune fille est projetée par-dessus bord. Promise à une effroyable noyade, elle ne doit son salut qu’au capitaine John Blake qui plonge pour la sauver et la mener à son bord. La voici désormais membre à son tour du Mary Alice. Trouvera-t-elle le moyen de retrouver sa famille, alors que revenir à son époque signifie pour John Blake et son équipage retourner au seul endroit où ils risquent de se retrouver totalement anéantis ?
Avec Philip Pullman au scénario de cette bande-dessinée ( une première pour l’auteur), mon regard a forcément été accroché quand j’ai vu la publicité pour John Blake sur internet. Le résumé de l’intrigue a fini par me convaincre de me procurer cette BD et de la découvrir. Conclusion, je ne regrette absolument pas de m’être laissée tenter car l’histoire est très prenante et originale.
Mélangeant le fantastique, la science-fiction et le suspense, l’histoire nous entraîne donc à bord d’un navire mystérieux, le Mary Alice, commandé par l’aussi mystérieux John Blake. Si ce dernier a les traits d’un adolescent de 16 ans, il est en réalité bien plus âgé, puisque capable de naviguer avec le Mary Alice à travers les époques. Un phénomène qui prend ses origines suite à incident lors d’une expédition organisée au début du XXème siècle…
John Blake va sauver une jeune fille, Séréna, de la noyade et cela va lancer une grande partie de l’intrigue. Mais l’histoire offre une galerie de personnages très nombreux que l’on commence d’abord par nous présenter avant de les faire se confronter au court du récit. Ainsi, en alliant mystères, voyage dans le temps, pouvoir et argent, Philip Pullman imagine vite pour John Blake un scénario riche et dense. Ce chassé-croisé entre John Blake et une société ultra-puissante qui aimerait mettre la main sur le garçon pour exploiter son étonnante faculté à voyager dans le temps nous tient sur la durée en haleine.
Par contre, j’ai eu du mal à accrocher au style de Fred Forhman. C’est un dessin assez classique, aux tons sombres et un peu ternes, qui colle néanmoins bien à l’ambiance du récit.
La fin de John Blake laisse penser qu’il y aura une suite, en tout cas, je l’espère !