Age : 15 ans et +
Éditeur : Pocket jeunesse (2009)
390 pages
Note :
Ram ère dans la lande lorsqu’il est sauvé d’une monstrueuse bête par un villageois en voiture. celui-ci la ramène chez lui et sa femme. Bientôt ils se mettent à l’appeler Noël et se présentent comme oncle et tante de ce dernier. D’abord persuadé d’avoir retrouvé une partie de sa famille, Ram comprend qu’il est mené en bateau sans savoir pourquoi. La découverte du corps d’un enfant, tué par la Bête, amène L’Homme en noir dans le village où se trouve Ram. Mais avant de fuir, le garçon à besoin de comprendre l’histoire de Noël…
Le deuxième tome de Némésis dont le titre annonce bien la couleur, L’Heure de la bête, oscille entre le thriller et le roman d’épouvante. Dans une atmosphère lourde et brumeuse, à l’image du village où Ram se retrouve, le récit nous entraîne dans une sombre aventure qui me fait penser à Stephen King, le surnaturel en moins…
Dynamique et terrifiante, l’Heure de la Bête est sans temps mort et se le lit d’un coup, tel le visionnage d’un film. Ceci est appuyé par de nombreux dialogues et des scènes très visuelles, où le lecteur est plongé dans la tête de Ram le plus souvent, même si d’autres regards sont aussi fournit au cours de la lecture.
Ram est un héros toujours aussi mystérieux dont on cherche à comprendre, en même temps que lui, le passé, mais Catherine MacPhail donne encore peu d’informations.
Le livre est moins sanglant que Le Dernier message mais on aura son cotas de sensations fortes et notamment la fin, où le rythme s’accélère, ne laissant pas une seule pause pour Ram et le lecteur.
L’histoire est toujours aussi passionnante : le mystère s’épaissit et la fin nous laisse dans l’attente du troisième livre de cette série de quatre.