Éditeur : Scrinéo ( 2019 )
130 pages
Note :
Titus Prime, 13 ans, est le plus jeune ambassadeur de Babel 232, une gigantesque tour dans laquelle il vit depuis l’enfance. Mais à peine nommé à ce poste, il est victime d’un complot et accusé du meurtre de son mentor. Il parvient à prendre la fuite et va essayer, à l’aide de Rukia, une nomade, de prouver son innocence.
La Tour sans fin est un court roman de science-fiction qui permettra aux plus jeunes de se familiariser avec les particularités du genre. Dans le monde futuriste imaginé par l’auteur Pascal Brissy, les hommes vivent dans de hautes tours depuis que les sols de la Terre sont pollués. C’est aussi une société très hiérarchisée, où chaque étage est le symbole de son rang social. Titus Prime a gravi très vite les échelons et vient d’accéder à un haut niveau en devenant ambassadeur. Mais son rêve prend vite fin lorsqu’il est accusé d’avoir tué le consul Jasper.
La Tour sans fin est un roman très dynamique, à l’image de la course-poursuite qui s’engage entre Titus Prime et ses poursuivants qui veulent le juger et l’enfermer. Il croisera dans sa fuite le chemin de Rukia, une jeune nomade, qui le prendra sous son aile. Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer car les péripéties s’enchaînent sans temps mort tandis que Rukia et Titus parcourent les étages de Babel 232.
Néanmoins le roman peut paraître parfois un peu trop facile et les ressorts narratifs sont assez classiques. Peu de surprises ou de revirements dans cette lecture si ce n’est le twist final.
Ainsi la lecture de La Tour sans fin plaira surtout à de petits lecteurs, peu familiers du genre. En effet, si les idées sont là, Pascal Brissy reste toutefois en surface des choses que se soit sur la description de ce monde du futur, son fonctionnement ou sur la personnalité de ses héros.
En conclusion, La Tour sans fin est une lecture plaisante et efficace qu’on recommande aux plus jeunes.