Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Oskar éditeur (2018)
90 pages
Note : 
Depuis quelque temps, Lou trouve que Joshua ne va pas bien. Ses parents sont en plein divorce et quand il revient d’une semaine chez son père, le garçon est fatigué, n’a pas fait ses devoirs et surtout il sent mauvais. Persuadée que son ami a des problèmes, Lou décide de tirer les choses au clair…
Un récit qui alterne les points de vue : celui de Lou, inquiète pour son ami et celui de Joshua, dépassé par une situation familiale difficile. Le mystère de la condition de Joshua est révélé au fil de la lecture de La Spirale : une semaine sur deux, le garçon retrouve son père, qui vit dans son camion depuis sa séparation avec la mère du garçon. Par crainte de ne plus voir son père, Joshua se tait et vit avec lui dehors. C’est Lou qui viendra, avec des adultes, à son secours.
La Spirale est une histoire sensible et touchante, qui permet d’évoquer le sort de ces enfants obligés de vivre dans la rue. Cela ne pourra qu’émouvoir les plus jeunes qui seront les premiers lecteurs de ce très court roman. On apprécie la relation entre Lou et Joshua. Le duo est crédible et fonctionne bien.
Côté style, le texte est très facile d’accès.
J’ai juste été un peu déçue par la fin, trop optimiste et pour moi pas réaliste. Mais il est vrai que le roman s’adresse à des enfants de fin de primaire/début collège.
A noter : comme d’autres romans de la collection « Droits de l’enfant, New York 1989 », La Spirale pose la question de l’application du « droit au refuge » de la Convention internationale des droits de l’enfant.
En quelques mots :
Un roman qui parle avec sensibilité des enfants obligés de vivre dans la rue. Une histoire touchante et optimiste, accessible dés la fin du primaire.