Age : 12 -15 ans
Éditeur : Rue de Sèvres (2018)
90 pages
Note :
Cet été là, la jeune Calpurnia, 11 ans, décide de devenir naturaliste et d’observer le monde qui l’entoure, aidée des précieux conseils de son grand-père. Mais ce n’est pas seulement la nature qu’elle verra changer, se sont aussi certains de ses frères, amoureux…
Adaptation BD d’un roman de Jacqueline Kelly paru chez L’Ecole des loisirs : Calpurnia est une bande-dessinée en deux tomes qui nous ramène aux Etats-Unis du début du XXème siècle, dans le quotidien d’une famille bourgeoise. On y suit Calpurnia, surnommée Callie, unique fille d’une famille de sept enfants. L’été de ces 11 ans, cette adolescente téméraire, curieuse, inventive et un brin garçon-manquée décide de devenir naturaliste et d’observer le monde qui l’entoure, assistant à la fois au changement de la nature et de comportement de certains de ses frères amoureux…
C’est à la fois la sensibilité qui se dégage du récit et le côté attachant, enthousiaste et espiègle de Calpurnia qui nous séduit dans cette histoire. On prend plaisir à suivre l’adolescente le temps de cet été des bouleversements et à partager son regard sur ceux-ci.
J’ai beaucoup aimé la manière dont le récit aborde aussi l’adolescence et ses changements, la science, la nature mais aussi la condition féminine à travers l’histoire de Calpurnia, cette ado qui se moque des conventions et de l’attitude qu’une jeune fille devrait avoir.
Le dessin de Daphné Collignon m’a beaucoup rappelé celui d’Aurélie Neret dans Les Carnets de Cerise. On y retrouve en effet cet aspect un peu vaporeux, un trait doux et des tons chaleureux même si ceux-ci sont plus mordorés. Un style que j’affectionne beaucoup.
En quelques mots :
Calpurnia, adaptation en deux tomes du roman de Jacqueline Kelly nous plonge dans le quotidien d’une jeune fille de bonne famille du début du XXème siècle, aux Etats-Unis. C’est à la fois l’attachante, enthousiaste, curieuse, inventive et espiègle Calpurnia qui nous enchante dans ce récit, mais aussi les thèmes qu’il évoque : l’adolescence, la science, la nature et surtout la condition féminine de l’époque. Coup de coeur aussi pour le dessin de Daphné Collignon, doux, fin, vaporeux et ses magnifiques teintes mordorées !