Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Sarbacane : Pépix (2017)
200 pages
Note :
Manolo vient d’arriver dans une nouvelle école. Sa maîtresse a décidé d’inviter un auteur : Roland Dale, à la suite d’une lecture en classe. Un projet qui n’enchante pas le garçon. Mais le jour de la rencontre, rien ne se passe comme prévu : Roland Dale est un écrivain horrible et effrayant qui ne tarde pas à envoûter la classe et à kidnapper les élèves. Seul Manolo semble résister au charme…il va donc devoir tirer ses nouveaux camarades de cette situation !
L’Ecrivain abominable a un côté original qui m’a au départ bien plu. J’ai en effet bien aimé l’idée d’un écrivain-kidnappeur d’enfant, pari osé pour un livre jeunesse puisqu’on cherche souvent à mettre entre les mains des enfants des romans qui vantent le plaisir de la lecture. Dans L’Ecrivain abominable c’est un peu différent puisque l’auteur est un personnage méchant. Quant au héros, c’est un jeune garçon qui n’aime pas du tout les livres. Malgré tout Manolo va devoir assister à une rencontre avec un auteur de livres jeunesse venu dans sa classe, mais rien ne se passera comme prévu puisque l’auteur est terrifiant ! La classe tombe très vite sous l’emprise de Roland Dale et seul Manolo semble résister au charme. A lui de sauver ses camarades de classe du kidnapping !
L’Ecrivain abominable est un récit très dynamique et très rythmé. Les jeunes lecteurs qui aiment les histoires riches en péripéties ne s’ennuieront pas. Les chapitres sont courts et scandés par les aventures que vont vivre Manolo mais aussi toute la petite équipe qu’il parvient à réunir autour de lui pour sauver ses camarades de classe. Le jeu sur les polices de caractères, marque de fabrique de la collection Pépix, permet de donner au récit du dynamisme également. J’ai aussi trouvé les clins d’oeil à l’univers de Roald Dahl sympathiques tout comme le fait que c’est le roman de l’écrivain qui permet de comprendre et d’éviter les pièges du château où ce dernier réside.
L’Ecrivain abominable repose sur une idée, je le disais, originale. C’est un atout mais aussi un défaut car on pourra trouver que l’auteur en fait un peu trop. Trop loufoque, trop invraisemblable, trop improbable. L’histoire a tendance à partir un peu dans tous les sens. Malgré les péripéties et le rythme des aventures, on a du mal à accrocher à l’histoire et aux personnages. Je suis ainsi passée totalement à côté de cette lecture et je me suis aussi sentie en décalage complet avec l’univers du roman.
En quelques mots :
L’Ecrivain abominable est un roman qui repose sur une idée originale. J’ai beaucoup aimé l’idée d’un écrivain-kidnappeur d’enfant. J’ai aussi trouvé que l’auteur avait vraiment essayé d’offrir aux jeunes lecteurs un roman dynamique et une histoire rythmée par de nombreuses péripéties.
Mais, à titre personnel, je suis passée à côté de cette histoire. Je trouve qu’elle est trop loufoque, trop improbable, trop invraisemblable et qu’elle part vraiment dans tous les sens.