Age : 15 ans et +
Éditeur : Lumen (2016)
500 pages
Note :
Fervente lectrice, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme qui finit même par se volatiliser presque sous ses yeux. Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée à la BNF.
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s’affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. Gia apprend qu’elle est l’une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu’elle est la fille de deux de ces guerriers d’exception – une union interdite – et que sa naissance n’est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d’Arik, l’inconnu aux yeux noirs de l’Athenæum…
Premier tome de la série Library Jumpers, La Voleuse de secrets présentait un résumé attrayant et attirant. Ainsi, Gia, une adolescente férue de lectures se découvrait la possibilité de voyager de bibliothèque en bibliothèque. Un don exceptionnel qui lui ouvrait les portes d’un univers peuplé de sorciers, magiciens et autres créatures mais la mêlait aussi à un conflit très ancien…
Malgré cette héroïne au destin qui ferait rêver n’importe quelle lectrice, le roman La Voleuse de secrets n’a pas du tout fonctionné sur moi. Je n’ai malheureusement même pas réussi à le terminer car mon intérêt pour l’histoire à au fur et à mesure décliné et j’ai fini par m’ennuyer et perdre pied dans l’histoire.
L’histoire commençait pourtant sur les chapeaux de roues. Gia se découvre un peu par hasard son pouvoir de voyageuse et apprend peu après qu’elle est une sentinelle issue d’une relation interdite. Pourchassée, elle doit rapidement accepter sa condition pour essayer de s’en sortir. Tout va très (trop) vite, il se passe beaucoup de péripéties mais au final j’ai eu le sentiment que Brenda Drake nous noyait un peu. J’ai perdu le fil et il est devenu de plus en plus dur de suivre le rythme.
Du côté de l’héroïne, j’ai trouvé Gia malheureusement très clichée et peu intéressante. Elle accepte sa nature sans sourciller ou presque. Evidemment, une romance va très rapidement naître entre elle et Arik, contredite par une prophétie…et un troisième larron. Rien de bien nouveau là encore.
Il n’y a que l’univers qui m’a paru intéressant dans La Voleuse de secrets car Brenda Drake a imaginé un monde à part entière et très riche, avec sa propre histoire et ses propres créatures. Mais cela ne fut pas suffisant pour me tenir en haleine.
En quelques mots :
Si le résumé était intriguant, la sauce n’a pas du tout prise avec moi pour La Voleuse de secrets . Même si l’univers de Brenda Drake est très riche, l’histoire elle va trop vite et nous noie rapidement dans les péripéties. De plus, Gia est une héroïne peu intéressante et bourrée de clichés. L’histoire elle même est très conventionnelle et fonctionne sur des ressorts vus et revus de la littérature jeunesse. J’ai lâché ce roman en court de route car je n’ai pas su y trouver de quoi me tenir en haleine.