Age : 15 ans et +
Éditeur : Hachette jeunesse (2016)
300 pages
Note :
5 juin 2018. Tandis que la France enterre à Notre-Dame son président de la République mort tragiquement quelques jours auparavant, un convoi transportant une toile d’une artiste du XVIIIe siècle inconnue, Justine Latour-Maupaz, est pulvérisé au lance-roquettes sur une autoroute du centre de la France. Au même instant, à New York, une œuvre de la même artiste est adjugée pour la somme inouïe de 53 millions de dollars. Pour quelles raisons des forces obscures cherchent-elles à détruire précipitamment, ou à s’approprier soudainement, les travaux de cette peintre ignorée ? À qui profite ce regain d’intérêt ? Eva Brunante, dont le père, seul exégète de la peintre, a disparu, va se lancer dans une enquête aux ramifications politico-financières vertigineuses.
Bertrand Puard, l’auteur notamment de la série Les Effacés, signe avec Bleu, blanc, sang son grand retour en littérature young-adult avec une nouvelle trilogie dont les trois tomes, chose rare mais appréciable, sont sortis simultanément. Autant dire que c’est une bonne nouvelle car à la fin de ce premier tome, vous serez sûrement nombreux à vouloir vous jeter sur la suite !
L’histoire commence dans un futur proche, au moment de l’enterrement du président. Au même moment, un tableau d’une artiste révolutionnaire est vendu pour un montant exorbitant et un camion, contenant un tableau de cette même artiste, subit une attaque. Ces événements apparemment déconnectés on pourtant un lien qui va notamment se nouer autour d’une personne: Eva Brunante … Le lecteur va suivre plusieurs personnages et événements en parallèle et au fur et à mesure il va découvrir une histoire aux multiples facettes et rebondissements. J’ai vraiment été emportée par l’histoire de Bleu, blanc, sang. L’intrigue est prenante, haletante et très intéressante. On ressent bien l’urgence de la situation grâce à des chapitres courts qui dynamisent le récit.
Le récit est aussi rythmé car il y a beaucoup d’intervenants et beaucoup de péripéties à suivre. Le suspens est constant grâce à des révélations qui parsèment habilement le roman et relancent également sur de nouvelles interrogations. Ce premier tome de Bleu, blanc, sang de Bertrand Puard laisse vraiment entrapercevoir le début d’un thriller complexe et riche où le politique, l’histoire de l’art et la famille se mélangent. Les personnages sont très hétéroclites et on ne les connaît pas encore bien à la fin de ce premier tome mais ils sont assez sympathiques, mystérieux ou intrigants pour qu’on ait envie de les découvrir.
En quelques mots :
Bleu, blanc, sang est un thriller politique addictif et haletant qui repose sur une intrigue bien ficelée. Trois événements en apparence sans rapport vont entraîner le lecteur sur de nombreux chemins et aux côtés de plusieurs personnages intrigants. Ce premier tome se lit très vite. On est tenu en haleine par les rebondissements et les révélations de l’histoire. Jusqu’au bout il y a du suspens et j’ai particulièrement accroché à l’habile mélange entre monde politique, histoire de l’art et histoire familiale. Vivement la suite !