Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Albin Michel Wiz (2015)
260 pages
Note :
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Megan a quatorze ans lorsqu’elle apprend qu’une tumeur s’est installée dans son cerveau. Commence alors la chimiothérapie et les séjours à l’hôpital, en pédiatrie. Là bas, Megan n’est pas à sa place. Tout est trop enfantin, trop éloigné de son monde. Seul, Jackson, un adolescent de son âge pourra peut-être lui redonner le sourire…
La sick-lit ça marche plutôt bien en ce moment chez les romans pour adolescents depuis que Nos étoiles contraires de John Green est passé par là. Et justement, A la vie, à la mort a un peu essuyé les critiques car certains trouvaient que l’auteur n’innovait pas beaucoup par rapport au best-seller. Une pale copie, même. Bon. Je n’ai pas envie d’être aussi dure avec ce roman parce qu’il ne le mérite pas.
C’est vrai qu’on retrouve l’ambiance de Nos étoiles contraires. Une adolescente désabusée ( Mégan ) qui va devoir se battre contre une tumeur et un garçon gravement malade qui garde pour autant le sourire et veut rendre la vie de Mégan et des autres pensionnaires, plus agréable…ça sent le déjà vu. Ajouter les thèmes : hôpital, maladie et cancer, et tout cela rappellera Nos étoiles contraires. Mais bon, il faut arrêter de se voiler la face, John Green n’avait pas non plus inventé l’eau chaude…
A la vie, à la mort est pour moi plus réaliste que Nos étoiles contraires. Pas de road-trip jusqu’à Amsterdam, juste une rencontre entre deux adolescents dans l’unité de pédiatrie d’un hôpital. Megan partage avec les lecteurs ses appréhensions sur la maladie, sa découverte de ce monde trop enfantin dans lequel elle ne s’identifie pas, ses soins, les conséquences de la maladie, les escapades dans les couloirs, ses relations qui changent avec ses anciennes amies, ses parents… ses joies et ses peines. Celia Bryce nous fait vraiment pénétrer à l’intérieur des pensées de cette adolescente touchante, et on a vraiment le sentiment, après avoir lu A la vie, à la mort, d’avoir été une petite souris en pédiatrie. On voit mieux comment ça se passe là bas.
Autour de Megan, gravitent d’autres personnages. L’attachante Sardine, une enfant de sept ans atteinte d’un cancer, le turbulent Jackson, la sympathique infirmière Siobhan et sa chef, tout aussi gentille malgré son air autoritaire : Mme Brewster. Ce sont ces personnages secondaires, plus que Megan, qui m’ont plu, même si le trait, est parfois un peu exagéré…notamment pour la personnalité de Jackson.
A la vie, à la mort est un texte émouvant dans l’ensemble et certains passages touchent notre sensibilité, notamment les derniers chapitres. La fin est prévisible mais elle est aussi réaliste. Un livre sur la maladie, certes, mais aussi sur l’amitié et la gentillesse de ceux qui s’unissent pour la combattre.
En quelques mots :
Depuis le succès de Nos étoiles contraires, tous les romans qui parlent d’hôpitaux, de cancer et d’une amitié entre un garçon et une fille ont tendance a être comparés ou dénigrés par rapport à ce best-seller. A la vie, à la mort n’a pas évité cet écueil et si on pourra trouver des similitudes, on trouvera aussi de belles différences. Le roman nous fait ainsi pénétrer à l’intérieur même de l’hôpital, dans une unité de pédiatrie. Megan va nous livrer toutes ses appréhensions, questions et sentiments dans ce lieu où elle fera aussi la rencontre de l’étonnant Jackson, de l’attachante Sardine, de la sympathique infirmière Siobhan et de la dévouée Mme Brewster.
Le texte est sensible et certains passages sont très forts. Je n’ai pas toujours été totalement passionnée mais Celia Bryce propose vraiment un contenu très juste et réaliste. Un livre sur la maladie, certes, mais aussi sur l’amitié et la gentillesse de ceux qui s’unissent pour la combattre.