Age : 15 ans et +
Éditeur : Lumen (2015)
410 pages
Note :
Amy a fui New Hope pour échapper au diabolique docteur Reynolds. Elle survit tant bien que mal dans le désert du Texas.
Quand elle apprend que la vie de Baby est menacée à New Hope, Amy n’a pas d’autre choix que de se rendre dans la cité de Fort Black, pour trouver de l’aide.
Mais Fort Black n’est pas un endroit recommandable quand on est une femme car seul les plus forts triomphes. Pourtant, c’est ici qu’elle doit trouver Ken, le seul capable de sauver Baby des griffes du docteur Reynolds…
In the End est la suite et conclusion du très réussi In the After de Demitria Lunetta. Dans le premier tome, ce qui m’avait charmée c’était le choix ingénieux de raconter dans un univers post-apocalyptique, la naissance d’un monde utopique…qui prenait vite les allures d’une dystopie ! L’ensemble, prenant et très efficace, exploitait avec ingéniosité des thématiques très appréciées des adolescents : fin du monde, zombies, virus et dystopie !
Les révélations finales d’In the After m’avait laissée sur une très forte envie de connaître la suite du parcours d’Amy dans ce monde dévasté et j’ai donc plongé dans In the End avec plaisir.
In the End est une suite qui dans sa forme est beaucoup plus classique qu’In the After. En effet, le roman s’inscrit clairement dans la veine de la dystopie sur fond de monde post-apocalyptique car Amy est bien décidée à renverser le docteur Reynolds et sauver Baby de ses griffes. Pour cela, elle devra se rendre dans une cité radicalement différente de New Hope : Fort Black.
Demetria Lunetta passe beaucoup de temps à nous présenter cette ville qui fonctionne de manière bien plus anarchique que New Hope. Là-bas, c’est la loi du plus fort qui règne et vivre à Fort Black se révèle très souvent dangereux et violent. Surtout si on est une femme. Amy va rapidement devoir se trouver des alliés pour survivre là-bas avant de pouvoir trouver Ken, le frère de Kay, qui doit l’aider à sauver Baby.
Découvrir le fonctionnement de cette seconde cité était intéressant d’autant plus qu’elle fonctionne en totale opposition avec New Hope. Cela dit, cette description rythmée par des péripéties (heureusement), se fait aussi au détriment de l’histoire principale du diptyque : le renversement de New Hope et la recherche d’un vaccin contre les Floraes… Pour preuve, les Floraes sont assez anecdotiques dans In the End, en comparaison d’In the After…C’est un peu dommage de ce point de vue.
Mais In the End ne perd pas pour autant en efficacité. Les rebondissements s’enchaînent au sein de Fort Black et Amy va être confrontée à plus d’une difficulté. Le lecteur découvre de nouveaux personnages secondaires ( Jack, Brenna, Ken, …) qui enrichissent la galerie de caractères déjà bien étoffée dans In the After.
Même si In the End n’est pas du tout dans l’idée que je me faisais de ce second et dernier tome, pensant que le roman insisterait plus sur la recherche du vaccin et la fin du règne du docteur Reynolds, je l’ai trouvé prenant, cohérent et réaliste.
Demitria Lunetta propose une histoire qui n’est vraiment pas à dormir debout mais chargée d’espoirs pour l’avenir. Toutes nos interrogations trouvent une réponse dans ce final, même si Demitria Lunetta ne développe pas tout ( je pense là aussi au vaccin contre les floraes qui restent assez en suspens car on ignore si celui-ci va marcher…). Une conclusion à la hauteur, qui termine avec efficacité ce diptyque !
En quelques mots :
Après l’original In the After, In the End s’inscrit dans le genre dystopique et roman post-apocalyptique de façon plus classique. Demitria Lunetta entraîne ses lecteurs dans une cité différente de New Hope : Fort Black, où c’est la loi du plus fort qui y règne. Amy sera confrontée à de multiples dangers avant de pouvoir trouver Ken, le seul capable de sauver Baby des griffes du docteur Reynolds.
Une suite rythmée et efficace, qui nous présente une cité différente et dangereuse, sources de multiples rebondissements. In the End est prenant, cohérent et conclue avec logique et réalisme le diptyque de Demitria Lunetta. Si on s’attendait cependant à une présence plus forte des Floraes et une recherche plus accrue d’un vaccin dans cette suite, In the End reste tout de même une histoire post-apocalyptique qui nous fait frémir…