Age : 15 ans et +
Éditeur : Milan jeunesse : Macadam (2015)
285 pages
Note :
Le Test est passé, Cia a réussi et elle est prête à appartenir à l’Elite. Mais à quel prix ? car Cia se souvient que beaucoup sont morts et que le gouvernement condamne les plus faibles.
Alors qu’elle intègre enfin l’Université de Tosu, elle va devoir encore affronter de nouvelles épreuves. En effet, la période de l’Induction commence et si Cia ne veut pas être redirigée, elle va devoir prouver, une fois de plus, qu’elle fait partie des meilleures…
Déjà très impressionnée et fascinée par le premier tome de L’Elite, j’avais envie de voir comment Joëlle Charbonneau allait cette fois-ci faire progresser son histoire. Résilience, le tome 1 de L’Elite, était très axé sur les épreuves du Test et je ne savais pas trop si l’auteur allait conserver poursuivre sur cette voie ou plus partir vers autre chose, avec Sous surveillance. Au final, ce tome 2 de L’Elite oscille entre les deux. En effet, si on sent que Cia est de plus en plus révoltée par le système du Test, elle est aussi de nouveau soumis à de nouvelles épreuves dans la continuité de Résilience.
Ce deuxième tome de L’Elite laisse donc la part belle aux épreuves que subissent Cia et les autres étudiants pour intégrer la filière de leur choix. Joëlle Charbonneau pousse à l’extrême les cérémonies d’intégrations étudiantes pour les rendre cruelles, perverses et extrêmement dangereuses. Toute la première partie de Sous surveillance est ainsi dédiée au récit, très épique, de l’Induction de Cia et de ses camarades. De nouvelles épreuves qui viennent confirmer la brutalité de ce système où l’accès à l’éducation est autant source de réussite que de mort…
L’autre partie du roman, se consacre aux premiers temps de Cia à l’Université : ses cours, son stage, ses découvertes, les premiers renseignements pour la rébellion…
Ce tome 2 de L’Elite confirme mes premières impressions du tome 1. L’univers dystopique créé par Joëlle Charbonneau est extrêmement sombre, impitoyable et glaçant.
Le récit conserve tout du long une allure frénétique qui matérialise bien la situation difficile dans laquelle se trouve Cia. Chaque nouveau jour est le théâtre de nouveaux tests et ces épreuves semblent sans fin. L’action, sans cesse relancée, donne envie de poursuivre notre lecture.
L’histoire, efficace et prenante, nous tient en haleine du début à la fin car Joëlle Charbonneau sait clôturer ses chapitres sur des rebondissements qui viennent titiller notre curiosité. Et ce n’est pas la fin de ce tome 2 qui nous aidera à patienter pour découvrir la suite !
En quelques mots :
Le premier tome de L’Elite était passionnant et très addictif. Tout l’enjeu pour Joëlle Charbonneau avec Sous Surveillance, était de poursuivre dans cette logique et le résultat est plutôt convainquant.
Dans L’Elite, T2, Cia intègre enfin l’Université de Tosu mais les épreuves sont loin d’être terminées. Cia va en effet devoir affronter bien d’autres dangers et le lecteur replonge très rapidement dans l’histoire.
Prenant, palpitant, de plus en plus cruel, ce second tome de L’Elite est une transition réussie qui guide petit à petit Cia et le lecteur vers une révolte en marche. Une dystopie efficace et sombre, où la vie et la mort ne se doivent que grâce à ses succès ou à ses échecs scolaires ! Tout simplement impitoyable !