Age : 9-12 ans
Éditeur : Le Lombart (2012)
78 pages
Note :
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Elsa n’arrive pas à dormir ce soir là. Dans le salon, elle trouve Dounia, sa grand-mère qui s’est réveillée après un cauchemar. La petite fille ne lui laisse pas le choix et lui demande de lui raconter. Dounia lui raconte alors sa vie d’enfant juive dans le contexte de la Seconde guerre mondiale.
Il existe bon nombre de romans, bandes-dessinées ou films qui nous racontent le sort des juifs lors de la Seconde guerre mondiale, mais trouver un texte qui soit adapté aux plus jeunes d’entre nous n’est pas évident. Il faut en effet éviter de proposer un récit qui soit trop brutal. L’Enfant cachée est un excellent choix pour aborder ce thème de manière simple, complète et émouvante, sans aucune image violente.
L’histoire de L’Enfant cachée commence un soir où Elsa et sa grand-mère Dounia n’arrivent pas à trouver le sommeil. La petite fille lui demande ce qui ne va pas et la grand-mère se met alors à lui raconter sa vie pendant la guerre : ses amis, l’école, ses voisins, son papa, sa maman et aussi le port de l’étoile jaune, la rafle, les délations, les camps, sa vie d’enfant cachée. Autant d’éléments de notre Histoire que nous devons passer aux générations suivantes.
Les dessins Marc Lizano, très expressifs, tout en rondeur et qui insistent notamment sur les visages avec des têtes très grosses par rapport au reste du corps, mettent en scène le scénario sensible de Loïc Dauvillier. Quelques pages suffisent à chaque fois à aborder une des multiples thématiques de L’Enfant cachée et à dresser un récit fidèle du quotidien d’une enfant juive durant la Seconde guerre mondiale. Il y a au final assez peu de texte dans L’Enfant cachée et le dessin est très important. Il raconte autant voire plus que le texte lui-même.
L’ensemble conserve une dimension enfantine très importante. Il s’agit vraiment de se glisser dans la peau de Dounia et de vivre les événements à travers son regard. La bande-dessinée est très tendre et touche le public auquel elle se destine de manière efficace.
En quelques mots :
Un soir, une grand-mère et sa petite-fille qui n’arrivent pas à dormir se retrouvent au salon. La grand-mère raconte alors ce qu’elle a sur le cœur et évoque son enfance juive dans le contexte de la Seconde guerre mondiale. Le récit sensible de Loïc Dauvillier avec L’Enfant cachée est accessible dés la fin de la primaire. Sans aucune image brutale, il aborde la vie d’une enfant juive à cette époque : ses amis, l’école, ses voisins, son papa, sa maman et aussi le port de l’étoile jaune, la rafle, les délations, les camps.
Les dessins de Marc Lizano, très expressifs, notamment avec les visages qui sont plus gros que le reste du corps, mettent en image le récit dans une ambiance enfantine. Nous plongeons avec L’Enfant cachée dans le passé de Dounia et c’est à travers le regard « protégé » de l’enfance que nous découvrons le sort des enfants juifs dans la Seconde guerre mondiale. Une BD tendre et touchante, pour les plus jeunes.