Age : 15 ans et +
Editeur : Plusieurs éditeurs possibles (1765)
Note :
Jacques et son maître font route vers un endroit que l’on ignore. Ils vont s’arrêtant et parlant beaucoup. De quoi ? D’abord des amours de Jacques et de fils en aiguilles des amours du maître. Une série d’histoires viendra s’ajouter et compléter leurs propres aventures… Une chose est sûre pour Jacques, notre fataliste : Tout est écrit la haut.
Voltaire faisait dire à son Candide que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, Diderot, lui, fait dire à son Jacques que tout est écrit là haut , et dans tous les cas, ces phrases sont les fils conducteurs de ces deux romans.
Impressions qui se dégage à la première lecture : beaucoup de questions et surtout on est malmené car au final que signifie toute cette histoire ? Quel est le message ? Plusieurs lectures et un approfondissement sont nécessaires, je l’accorde pour bien comprendre toute la portée de Jacques le fataliste et son maître : c’est sans doute pour ça qu’il est étudié à l’école !
Mais pourquoi on apprécie alors ce livre ?
Et bien si on le prend juste pour le lire, on ne s’ennuie pas et on passe un bon moment. On s’amuse de Jacques et ses péripéties, on s’étonne de l’attitude du maître, tellement à l’opposé de ceux du XVIIIème siècle.
Un roman plaisant avec une véritable réflexion donc. A savourer tout de même à petites doses, sous peine d’être rapidement agacé par Jacques.