Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Le Rouergue : doAdo (2013)
75 pages
Note :
En une semaine sa vie a basculé alors il remonte le cours des jours, pour revenir une semaine en arrière, ce dimanche après-midi où il s’est passé quelque chose de pas vraiment drôle….
Voici un livre dont on pourrait dire qu’il se lit à l’envers, où le début est la fin et la fin le début…Pour cela, il porte bien son nom de Sept jours à l’envers ! En effet Thomas Gornet est allé jusqu’au bout du concept de son titre et il nous propose de remonter le fil des jours depuis qu’une semaine auparavant la mort est venue endeuiller la famille de notre narrateur de 12 ans. L’adolescent, comme sa famille ont bien du mal à s’en remettre et plus on remonte dans le temps, plus cette difficulté est dure. C’est assez surprenant d’avoir les événements dans le sens inverse, mais comme c’est aussi très bien construit et très bien écrit, on ne s’y perd pas.
Thomas Gornet dans Sept jours à l’envers a donc fait ce choix très intéressant de partir de la fin pour revenir au début, telle une boucle infinie. Mais il a aussi fait le choix de ne jamais nommer ses personnages de sorte que le lecteur peut encore plus s’identifier au narrateur.
Sept jours à l’envers est un roman triste qui traite avec profondeur du deuil dans une famille mais pour autant ne fait pas dans le pathos. L’histoire sonne juste et on ne peut qu’éprouver de l’empathie pour cette famille. Au fil des chapitres et donc des jours qui remontent, nous découvrons le narrateur, sa famille mais aussi celui qui est mort. On s’immerge totalement dans ce quotidien que l’on vit aux côtés du personnage principal. Une très belle lecture.