Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Didier jeunesse (2014)
240 pages
Note :
2551. Nato et Jade, deux orphelins étudiants à la prestigieuse Académie interstellaire partent en direction de la planète Nola dans le cadre d’une étude géologique. Mais le vaisseau à bord duquel ils sont montés est victime d’un accident technique. Ils se crashent sur la planète Tella, une planète non-répertoriée. A présent, plus qu’une seule chose compte : survivre…
Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de roman appartenant au space-opera ( sous-genre SF). Y revenir avec le premier tome de la série Les Mondes de l’Alliance de David Moitet, L’Ombre blanche, fut un véritable plaisir.
Dans ce premier épisode, nous faisons la rencontre de deux jumeaux, frère et soeur : Nato et Jade. Suite à un accident technique, ils sont séparés et doivent survivre dans une planète hostile aux habitants et aux créatures aussi étranges que menaçants.
Ce roman m’a dés le départ intriguée car il commence tout de suite sur l’accident du vaisseau et les questions deviennent vite nombreuses lors du débarquement sur la planète Tella. Mais David Moitet ne nous en dira pas plus tout de suite et conserve son suspense. Il fait au contraire un retour en arrière, avant de revenir sur la planète Tella, pour expliquer qui sont Nato, Jade et nous présenter l’univers dans lequel ils évoluent, les raisons de leur voyage…Une idée bien vue qui m’a séduite.
On trouve dans L’ombre blanche tous les ingrédients d’un bon roman de science-fiction appartenant au sous-genre du space-opéra : un monde technologiquement avancé, une planète mystérieuse à explorer, des créatures terrifiantes à affronter, des secours à trouver en passant par de multiples péripéties.
Avec une action soutenue et un récit qui jongle habilement entre exploration de la planète et (més)aventures des deux héros de cette série, L’ombre blanche tient le lecteur en haleine. Plus le récit avançait, plus j’étais avide de connaitre la suite.
Si le roman de David Moitet est très conventionnel dans son déroulement, l’histoire n’en est pas moins passionnante. Surtout, on s’attache particulièrement à un des deux héros : Nato. Rebelle au coeur dur, encore marqué par la mort de son père, l’adolescent concentre souvent l’histoire sur lui et sa personnalité est la plus explorée dans ce premier tome de Les Mondes de l’Alliance. Malgré son humeur pas toujours facile, nous éprouvons rapidement pour lui une certaine sympathie qui dure tout au long de L’Ombre blanche.
Dernier atout : ce roman, même s’il est le premier d’une série, peut se lire comme un one-shot…Ceci dit, un petit rebondissement final donnera très certainement envie aux lecteurs de plonger dans la suite, prévue en octobre 2014…