Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Acte Sud Junior (2013)
160 pages
Note :
Nahuel vient juste de fêter son treizième anniversaire lorsque sa mère décide de lui révéler qui était réellement son père : le Tigre Blanc. Ce dernier, connu pour les nombreux vols d’objets d’art qu’il a commis, est mort tragiquement dans un accident d’avion en laissant derrière lui un précieux diamant et trois associés emprisonnés. Nahuel, en même temps qu’il commence son enquête, s’aperçoit que lui et sa mère sont en danger car les associés de son père viennent de sortir de prison et pourraient bien avoir investi leur entourage proche…
Carlos Salem, auteur espagnol, propose ici son premier roman pour la jeunesse. Mélant récit de vie et roman policier, Le Fils du Tigre blanc, est un roman qui aborde notamment le thème de l’identité au moment charnière de l’adolescence. En effet, Nahuel Blanco vient d’avoir 13 ans et pour sa mère, il semble très important que le garçon découvre enfin qui était ce père dont on ne parle jamais à la maison. Dés lors qu’il comprend qui était son père, Nahuel veut bien entendu en apprendre plus que ce que sa mère ou sa tante veulent bien dire et c’est ainsi qu’il entraîne ses deux meilleures amis, Hui-Jing et David, ainsi que lui-même, dans une drôle d’aventure. Car de l’aventure il y en a entre la recherche d’informations, les pistes de l’enquête et quelques bagarres…
Carlos Salem propose avec Le Fils du Tigre Blanc, une petite intrigue qui tient en haleine le lecteur : on veut comme Nahuel, en apprendre beaucoup plus sur son père et aussi on sait que l’adolescent est en danger. En effet, le livre s’ouvre sur un Nahuel attaché à une chaise, un sac sur la tête…
Le récit va ensuite faire un retour d’un mois en arrière et nous raconter comment Nahuel s’est retrouvé en une pareille position…
Carlos Salem se glisse avec brio dans les pensées du sympathique Nahuel, et on est tout de suite captivé par cette histoire qui se laisse lire sans problème. Je trouve que le personnage de Nahuel est un adolescent très attachant et surtout avec une grande logique. Jusqu’au bout on est sûr que son raisonnement est le plus limpide et clair possible, mais en réalité, tout comme lui, on se fait bien mener en bateau ! Dés lors, la fin nous réserve son petit lot de surprises et j’ai donc été bluffée.
En un peu plus de 150 pages, Le Fils du Tigre Blanc se positionne comme une histoire dense, complète et bien menée qui se lit très bien. Un court roman qui mérite qu’on s’y arrête.