Age : 12-15 ans
Éditeur : Didier jeunesse
240 pages
Note :
Il y a des punitions plus inquiétantes que d’autres… À Draven School, un pensionnat anglais aussi isolé qu’austère, quatre élèves – Vidya, Tommy, Christabel et Algie – sont contraints de nettoyer l’établissement pendant la nuit de Noël. Une ambiance déjà bien sombre, qui vire au cauchemar quand ils libèrent par erreur six spectres malveillants, issus de l’Histoire anglaise !
J’ai vraiment apprécié l’ambiance de Les Spectres de Draven School. L’idée de se retrouver enfermé dans son école en pleine nuit, confronté à des événements surnaturels et effrayants, a quelque chose de fascinant – un rêve-cauchemar d’élève très bien exploité ici. L’auteur installe rapidement la tension, et dès que les fantômes sont relâchés, l’intrigue devient très rythmée, pleine de rebondissements.
Le quatuor de personnages est attachant et drôle, avec une bonne entre eux, ce qui permet de garder un ton léger malgré le contexte étrange.
J’ai cependant préféré la première partie de Les Spectres de Draven School, qui plonge le lecteur dans une ambiance mystérieuse et intrigante, avec cette école isolée, ancienne, qui semble cacher bien des secrets. On s’attend à ce que ce lieu soit davantage exploité… mais c’est là que j’ai été un peu déçue par la suite.
En effet, dans la deuxième moitié du livre, Éric Senabre choisit de faire revenir à la vie des personnages historiques d’Angleterre comme Agatha Christie, Freddie Mercury, Henry VIII, Margaret Thatcher ou Élisabeth Ire ( oui, oui je sais le résumé l’indiquait, mais je m’attendais à une autre exploitation). C’est une idée originale et plutôt inattendue, mais je ne suis pas sûr qu’elle parle finalement tant que ça aux ados, même si l’idée c’est aussi de les faire découvrir.
Malgré cette réserve, Les Spectres de Draven School reste un roman rythmé, dans uneambiance gothique légèrement décalée, en lien avec l’Angleterre. L’ensemble est au demeurant bien mené.