Age : 12-15 ans / 15 ans et +
Éditeur : Gallimard jeunesse
360 pages
Note :
Qui croît encore au grand amour ? Autour de Valentina Tran, c’est un festival de sceptiques et de coeurs brisés. Et d’après sa grand-mère vietnamienne, Valentina a hérité d’une ancienne malédiction familiale. En amour, son choix se résumerait donc à souffrir, ou renoncer. À moins qu’elle puisse forcer le destin ?
Épais roman graphique aux couleurs sombres et parfois un peu ternes, La Course contre l’amour de Victoria Tran ne m’attirait pas de prime abord, malgré une thématique qui m’intriguait. Pourtant, ce fut une très belle surprise. On suit Valentina, une héroïne qu’on voit évoluer progressivement, aussi bien dans sa personnalité que dans son rapport à sa famille.
Petite, Valentina adorait la Saint-Valentin. Avec son ami imaginaire Saint V (je vous laisse deviner pourquoi), elle confectionnait de jolies cartes pour son père et ses camarades de classe. Mais un jour, sa grand-mère lui révèle que sa mère n’est pas morte, contrairement à ce que son père lui a toujours fait croire. En parallèle, elle découvre qu’une malédiction pèserait sur sa famille : l’amour y serait source de souffrance… TSe sentant trahie, Valentina décide alors de fermer son cœur jusqu’à ce que l’amour tente à nouveau de revenir !
La Course contre l’amour de Victoria Tran est une histoire qui met en scène tout à la fois les premiers émois de l’adolescence mais explore aussi les relations familiales et le poids de certains secrets de famille. On suit le cheminement de cette jeune fille au départ un peu candide et un peu mièvre qui a décidé de fermer son coeur pour éviter de subir le destin familial avant de finalement chercher à s’en affranchir.
J’ai bien aimé le mélange entre réalisme et fantastique, la présence rassurante du cupidon Saint V puis celle très angoissante de Saint Valentin et surtout l’atmosphère du roman qui m’a fait découvrir les cultures coréenne et vietnamienne, notamment autour du Nouvel An et de la danse du lion.