Age : 15 ans et +
Éditeur : Plusieurs éditeurs possibles (1867)
Note :
Un jeune précepteur, Alexeï Ivanovitch, au service d’un général à la retraite et de sa famille, arrive en Allemagne à Roulettenbourg, ville d’eaux et de distractions pour la haute société. Là, il revoit Pauline Alexandrovna, la belle-fille, veuve du général, et dont il est désespérément amoureux. Celle-ci lui demande de jouer à la roulette pour résorber ses dettes, mais, très vite, il y prendra goût et jouera pour lui…
Roman sur le jeu, roman sur l’amour, Le Joueur de Dostoïevski est un livre qui nous emmène dans la frénésie des casinos, nous fait goûter aux tentations de la roulette. Dostoïeski décrit la sensation, ce plaisir qui s’empare du joueur, cette appât du gain et cette perpétuelle envie de gagner. Le joueur, se sont ces hommes et femmes emportés par les chiffres, hors du temps, de l’espace. Le récit nous transporte dans cet univers, la description est minutieuse, nous sommes la masse des spectateurs autour d’une table de jeu.
L’histoire d’Alexeï et aussi de millions d’autres est l’histoire d’un échec. C’est la réalité des jeux qui nous est montrée dans Le Joueur : il n’y a rien à espérer, rien à gagner, on perd ou on perdra : la victoire, la joie, le bonheur sont de courte durée. Quant à l’histoire entre Pauline et Alexeï, elle est terrible, allant de pair avec la décadence du joueur.
Désillusion, tensions, difficultés, courtes joies, espoir…ces mots rythment le quotidien du héros de Dostoïevski dans Le Joueur. Roman passionnant, court et qu’on lit avec plaisir sinon avec bonheur.