La méthode de l’école de Palo Alto et celle d’Emmanuelle Piquet sont deux approches qui travaillent sur la dynamique relationnelle entre harceleur et victime. La méthode Palo Alto analyse les comportements de chacun pour identifier les « boucles » qui perpétuent le harcèlement. En modifiant les réponses de la victime, cette approche vise à rompre la dynamique entre harceleur et harcelé. La méthode d’Emmanuelle Piquet est inspirée de Palo Alto. Elle propose des outils concrets adaptés aux situations de harcèlement. Avec ses « flèches de résistance », elle aide les victimes à formuler des réponses percutantes et inattendues, visant à déstabiliser le harceleur sans confrontation directe.
Ces deux méthodes offrent aux jeunes des stratégies non violentes pour reprendre confiance et mettre fin au harcèlement en modifiant leurs réactions face aux provocations. J’ai donc eu envie que les élèves s’approprient cela.
La séance s’articule autour de trois grandes activités après une introduction assez classique sur la déinition de harcèlement scolaire et des différents « acteurs » d’une telle situation ( harceleur, harcelé, témoins actifs/passifs).
Première activité : Je me suis basée sur une vidéo disponible ici ( j’ai fais un montage et j’ai beaucoup raccourci pour avoir 2 vidéos au final)
On visionne ainsi une première vidéo dans laquelle Emmanuelle Piquet raconte le harcèlement que subit Jean-Paul, un de ses patients.
Je demande aux élèves ce qu’ils ont compris de la situation, pourquoi c’est du harcèlement, quel type de harcèlement et ce qu’ils conseilleraient à Jean-Paul pour se sortir de là. Beaucoup répondent d’en parler à un adulte, ce que je confirme être très bien.
Puis je montre une deuxième vidéo. Emmanuelle Piquet raconte alors la solution qu’elle a trouvé avec Jean-Paul pour l’aider à sortir du harcèlement. Il s’agit alors de faire identifier aux élèves les trois critères de sa méthode : regarder dans les yeux / flêches de résistance / associer un geste.