Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Pocket jeunesse (2012)
140 pages
Note :
1788, Lénobia sur les ordres de sa mère prend la place de Cécile de la Tour d’Auvergne pour embarquer sur Le Minerve qui la conduira vers son nouveau destin à la Nouvelle-Orléans. Mais à bord, Charles de Beaumont, un évèque qui rêve de faire de Lénobia sa maîtresse, est bien décidé à faire éclater la supercherie au grand jour et à abuser de l’adolescente…Lénobia doit dés lors lutter contre des forces obscures…
Le Serment de Lénobia est un roman qui s’inscrit dans la lignée de la série La Maison de la nuit. Il s’agit pour les deux auteurs de nous raconter l’histoire personnelle d’un des professeurs clés de La Maison de la nuit : le destin de Lénobia. Ainsi, dans Le Serment de Lénobia, nous découvrons le passé de cette professeur que Zoey Redbird apprécie tant, depuis sa fuite de France jusqu’à sa transformation en une novice vampire à la Nouvelle-Orléans. Nous découvrons sa passion pour les chevaux, les séquelles d’un amour stoppé trop tôt, le caractère et les failles de la professeur.
L’idée de ce roman parallèle à la série, qui met en scène un personnage secondaire de La Maison de la nuit, est une idée séduisante et intéressante. Le roman suit une trame très linéaire et il est plaisant à lire. Néanmoins j’ai trouvé que l’histoire ne comportait malheureusement pas beaucoup de rebondissements et était sans grande surprise voire parfois un peu tiré par les cheveux, tel l’amour que porte Lénobia à Martin qui devient en moins de quelques semaines, l’amour de toute sa vie…
Le Serment de Lénobia est donc un aparté complémentaire à la série La Maison de la nuit et devrait donc de ce fait séduire un certains nombre de ses fans. Pour les autres, l’histoire sera moins captivante.
Ce qui m’a en grande partie séduit dans ce court roman (presque une nouvelle), c’est l’idée qu’on eu les deux auteurs de nous raconter une aventure autour d’un personnage secondaire de la Maison de la nuit, afin que nous le connaissions mieux. J’ai aussi aimé la facilité avec laquelle l’histoire mêle le récit traditionnel historique et le fantastique, en touche final. Le Serment de Lénobia est donc une lecture plaisante, gentille mais qui reste un simple plus à la lecture de La Maison de la nuit.