Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Pika (2020)
190 pages
Note :
Lors leur rentrée en CM1, le jeune Takaki rencontre Akari pour la première fois. Nouvelle dans cette école, elle vient de déménager à Tokyo. Habitués tous deux à changer de ville au gré des mutations professionnelles de leurs parents, les deux enfants se lient rapidement d’amitié. Mais la famille d’Akari est mutée dans le nord du Japon, puis celle de Takaki doit partir pour Tanegashima, une île isolée du Sud…
Parviendront-ils malgré la distance à maintenir le lien qui les unit et à s’avouer leur amour ?
Si le manga Your Name vous a plu alors vous ne resterez pas indifférent au nouveau manga, en deux tomes, de Makoto Shinkai. Il met en scène à nouveau le thème de la rencontre mais dans un tout autre genre puisque le texte s’ancre dans une ambiance plus réaliste.On va ainsi suivre sur plusieurs années l’histoire de Takaki et Akari. Ils se rencontrent à l’école primaire et nouent sur quelques années une solide amitié qui se transforme en amour, jusqu’à ce qu’Akazi doive déménager. Les deux enfants promettent de s’écrire et leurs échanges se poursuivent par le biais de lettres. Un jour Takaki doit à son tour partir à l’autre bout du pays, ce qui mettra leur histoire encore plus à l’épreuve.
5 cm per second est une histoire d’amour et d’amitié entre deux collégiens, d’une grande tendresse. Tous ceux qui ont un jour fait l’expérience du déménagement connaissent la difficulté à quitter ses amis et les promesses de garder le contact, qui s’effritent souvent avec la distance. Takaki et Akari n’échapperont pas aux heurts de la séparation géographique, mais ils ne cesseront pourtant pas de penser l’un à l’autre et d’essayer de garder contact coûte que coûte. C’est une belle histoire, simple mais aussi très forte dans les sentiments qu’elle met en scène. On ne peut que se laisser attendrir par ce duo, par la fidélité de Takaki envers Akari, et vice-versa.
C’est mélancolique, dans l’air du temps et une vraie réflexion sur l’amitié, les relations longues distances, le temps qui passe et la force de ceux qui ont la volonté de transcender les difficultés de l’existence. Un beau récit, nostalgique et un brin idéaliste, qui nous touche, servit pas des illustrations d’une grande finesse et douceur.